Dans « Vie
et Santé » de juin 1994
Texte transmis par André Saintbonnet
Bonjour mon corps,
C’est à toi que je veux dire aujourd’hui
combien je te remercie de m’avoir accompagné et soutenu si longtemps sur les
chemins de ma vie. Je ne t’ai pas toujours accordé l’intérêt et le respect que
tu mérites. Souvent je t’ai ignoré, parfois maltraité, adressé des regards
hostiles, des silences pleins de doute, quelquefois des reproches violents. Tu
es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi.
Et aujourd’hui, au soir de ma vie, je
te découvre un peu ému, avec tes cicatrices visibles ou secrètes, avec ta
lassitude mais aussi tes émerveillements encore possibles. Je me surprends à t’aimer
maintenant avec des envies de te choyer un peu, de te donner du « bon ».
J’ai envie de te faire des cadeaux, de t’offrir du Mozart, de te donner les
caresses du soleil, de t’introduire aux rêves des étoiles.
Mon corps, aujourd’hui je te promets
d’être plus attentif à toi, dans l’acceptation de ton amour. Oui, j’ai enfin
découvert que tu m’aimais, mon corps, que tu prenais soin de moi, que tu étais
vigilant et étonnamment présent dans tous les actes de ma vie. Combien de
violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être et
grandir avec toi ? Combien de maladies et d’accidents as-tu traversés pour
me sauver la vie ?
Mon corps, maintenant que je t’ai
vraiment rencontré, je ne te lâcherai plus, nous vieillirons ensemble et quoiqu’il
nous arrive, nous irons ensemble jusqu’au bout de notre vie commune.
Jacques SALOME
Bonjour mon corps,
C’est à toi que je veux dire aujourd’hui
combien je te remercie de m’avoir accompagné et soutenu si longtemps sur les
chemins de ma vie. Je ne t’ai pas toujours accordé l’intérêt et le respect que
tu mérites. Souvent je t’ai ignoré, parfois maltraité, adressé des regards
hostiles, des silences pleins de doute, quelquefois des reproches violents. Tu
es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi.
Et aujourd’hui, au soir de ma vie, je
te découvre un peu ému, avec tes cicatrices visibles ou secrètes, avec ta
lassitude mais aussi tes émerveillements encore possibles. Je me surprends à t’aimer
maintenant avec des envies de te choyer un peu, de te donner du « bon ».
J’ai envie de te faire des cadeaux, de t’offrir du Mozart, de te donner les
caresses du soleil, de t’introduire aux rêves des étoiles.
Mon corps, aujourd’hui je te promets
d’être plus attentif à toi, dans l’acceptation de ton amour. Oui, j’ai enfin
découvert que tu m’aimais, mon corps, que tu prenais soin de moi, que tu étais
vigilant et étonnamment présent dans tous les actes de ma vie. Combien de
violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être et
grandir avec toi ? Combien de maladies et d’accidents as-tu traversés pour
me sauver la vie ?
Mon corps, maintenant que je t’ai
vraiment rencontré, je ne te lâcherai plus, nous vieillirons ensemble et quoiqu’il
nous arrive, nous irons ensemble jusqu’au bout de notre vie commune.
Jacques SALOME
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