Ami visiteur, sois le bienvenu !

Cette fin d'année est propice, je veux le croire, à la manifestation du désir de donner une suite à cette entreprise balbutiante depuis trop longtemps.
Peut-être l'année 2012 me permettra-t-elle d'aller plus loin et de rencontrer mes amis !
A bientôt !

jeudi 19 décembre 2013

Un point de vue sur le gaspillage alimentaire

Matthieu RICARD
PLAIDOYER POUR L’ALTRUISME – La force de la bienveillance.

Chapitre 42 : L’altruisme envers les générations futures.
Paragraphe : De la nourriture pour tous sans détruire la biosphère : une révolution véritablement verte.

Je cite la fin du paragraphe :
Un résumé de toutes ces possibilités, présenté dans « Solutions pour une planète cultivée », un article de Jonathan Foley paru dans la revue Nature, montre qu’il est possible de nourrir 9 milliards d’êtres humains en cultivant de manière non destructrice les terres qui sont encore disponibles, dans les régions tropicales en particulier. Ces auteurs mettent également l’accent sur la nécessité de réduire, à différentes étapes de production, le gaspillage des ressources alimentaires : 30% de la nourriture achetée dans les pays riches finit à la poubelle (il en va de même des médicaments). Près de 50% de la nourriture produite dans le monde n’atteint jamais un estomac humain en raison de problèmes aussi variés que l’insuffisance des infrastructures et des problèmes de stockage, les règles trop strictes sur les dates de péremption, les offres de type « pour un acheté, un deuxième gratuit » et l’habitude qu’ont prise les consommateurs de ne choisir que des aliments d’apparence parfaite.

Je résume :
Importance du gaspillage.
30% de la nourriture achetée dans les pays riches finit dans les poubelles
30% des médicaments achetés dans les pays riches finit dans les poubelles
50% de la nourriture produite dans le monde n'atteint jamais un estomac humain
Causes recensées
Insuffisance des infrastructures et problèmes de stockage
Règles trop strictes sur les dates de péremption
Offres commerciales incitant à la surconsommation et au gaspillage
Habitude de ne choisir que des aliments de parfaite apparence


vendredi 29 novembre 2013

Le Chêne et le châtaignier
(ou : la solidarité)



Un vieux châtaignier, tout moulu par les ans,
N'avait au bout de ses branches plus de sang.
Solidement dressé à mi-pente du coteau,
Il était cependant resté très costaud,
Et malgré son apparente fragilité,
Savait encore faire front à toutes les calamités.
Depuis le siècle passé, de grosses tempêtes
Il en avait vues dont aucune n'était faite
Pour le déraciner. Quelques mètres au-dessus
Un jeune compagnon avait reçu
De la providence force, fierté et courage.
Il était dans la force de l'âge
Et offrait aux caprices du vent
Ses branches et son tronc de chêne fièrement.
Hélas ! Quelle ne fut pas son amertume
Quand un jour qui n'obéit pas à la coutume
La furie des éléments déchaînés
Parvint – ô quelle grande pitié ! -
A réduire à néant
D'un grand parmi les grands
Les projets qu'il avait en son cœur formulés
Pour de son vieux voisin occuper la place enviée.
Le sort a de ces coups funestes
Qui des plus grands desseins ne laissent que pauvres restes.
Or donc, ce jour-là, la tempête
Fit plier du géant le faîte
Et, outrage indicible – qui l'eût cru -
De son fondement les racines mit à nu.
En arbre d'expérience non rancunier,
Sage et bon, le vieux châtaignier
Offrit à son voisin orgueilleux
Le secours de son branchage un peu vieux.
Ce faisant, il adoucit le malheur
Du beau chêne qui fondait en pleurs.
Et, juste retour des choses,
Le ciel prit fait et cause
Pour le vieillard au grand cœur
Lui faisant présent – ô bonheur -
De robustes repousses au long du tronc fané
Pour mieux supporter de son frère le corps affaissé.

Moralité :

Ce n'est pas seulement à qui il est destiné
Que profite l'acte de solidarité.
D'une manière ou d'une autre, sans bruit,
Son auteur en recueille des fruits.


Guy, souvenir d'une croisière sur les canaux

jeudi 28 novembre 2013

15 juin 2013 : quelques mots

Quelques mots à la mairie de Mortcerf

     Un long cheminement nous conduit tous aujourd’hui en la maison commune de Mortcerf pour une étape importante dans la vie de Sophie et dans la vie d’Alexis.
     Tous deux, Alexis, Sophie, vous venez d’horizons différents. Mais vous vous êtes rencontrés. C’est ça qui compte. C’est pour ça que nous sommes là, pour vous entourer et témoigner de cette rencontre. Vous avez tenu à vous engager l’un vis-à-vis de l’autre dans le village qui a vu grandir Sophie et auquel elle est profondément attachée. Je remercie tous ceux qui sont venus, parfois de loin, pour vous manifester leur amitié.

     Alexis, Sophie, vos engagements respectifs ont été solennellement recueillis en cette mairie de Mortcerf par Céline. Je sais plusieurs choses à son sujet… D’abord elle a accepté cette délégation du Maire pour officier à sa place. Et cela, elle l’a fait pour vous, pour nous, pour nous faire plaisir en raison des liens d’amitié qui nous unissent. Je sais aussi, pourtant, que cette acceptation a généré quelques angoisses… Pensez… Une première fois… Mais ce que je sais surtout c’est qu’on ne s’adresse jamais en vain à elle et qu’elle agit toujours, en toutes circonstances, le sourire aux lèvres. Je te remercie avec émotion, Céline, au nom de tous les miens, et je forme le vœu que cette première union que tu as célébrée demeure solide comme le roc, rayonnante comme le soleil, douce comme la lune, heureuse et fructueuse comme les étoiles du ciel.

Quelques mots à la salle des fêtes de Voinsles

     Comme je le disais tout à l’heure à la mairie, c’est un long cheminement qui vous a conduit aujourd’hui en ce lieu, Sophie et Alexis.
     Cheminer… C’est avancer, prendre des virages, parfois reculer, s’arrêter, redémarrer. C’est admirer des paysages ; c’est aussi souffrir des gaz d’échappement des voitures pétaradantes et assourdissantes. Cheminer… C’est aussi faire des pauses, prendre du temps pour soi, se laisser envahir par des sensations, des émotions, des sentiments. Accueillir des instants de bonheur. C’est s’interroger sur la direction à prendre. C’est, parfois, douter du sens… C’est savoir, ou croire que l’on sait, puis s’apercevoir que l’on ne sait pas. C’est parfois ressentir le poids de la solitude.
Et puis, cheminer, c’est aussi, un jour, se trouver à la croisée des chemins. Et c’est prendre la décision de suivre le sentier de la rencontre.
     Tous deux, Sophie, Alexis, venant d’horizons différents, vous vous êtes rencontrés précisément à ce carrefour. Et c’est ce qui fait que nous sommes tous là pour vous entourer, pour témoigner de cette rencontre.
     Alexis, quelques échanges entre nous, encore peu nombreux, m’ont permis de comprendre que tu as parfois peiné sur des chemins rocailleux de montagne pour partir à l’ascension du Mont Liberté. Et souvent tu as pu avoir l’impression que plus tu avançais, plus le sommet s’éloignait.
Pourtant, sois-en sûr, chaque pas t’en rapproche. Que tu décides de t’engager officiellement à faire route commune avec Sophie est un grand pas en avant. C’est surtout une grande preuve d’Amour. Nous en prenons tous acte. Le paradoxe, et j’aime les paradoxes en général et celui-là en particulier, c’est que plus tu t’engages, plus tu te lies, en toute conscience et en pleine connaissance de cause, plus tu te libères.
     Les institutions humaines ne valent que par ce que l’on veut bien qu’elles soient pour chacun de nous. L’important aujourd’hui c’est le symbole, point de départ d’une réflexion personnelle et… partagée tout au long de la vie d’un couple. Avec ses bons moments. Avec ses moins bons moments.
     Sophie, ma fille bien aimée, deuxième par ordre d’entrée en scène, nous savons, avec ta maman, le chemin que tu as parcouru jusqu’au carrefour de la rencontre. Moressartoise attachée à cette terre de Brie, à sa nature, à ses forêts, au jardin de tes parents, tu as aussi été, des années durant, une vraie petite Parisienne. Eprise d’activités culturelles. Ta sensibilité t’a donné un tempérament d’artiste. Comme tous les vrais artistes, tu souffres beaucoup de ne pas trouver facilement les outils pour t’exprimer. Ou leur mode d’emploi. Le monde des marionnettes est vraiment ton monde. Mais, attention, ne te trompe pas ! Je ne pense pas qu’Alexis apprécierait de n’être qu’une simple marionnette entre tes mains ! Même si, en tant que gone, il est familier de Guignol. Même si, plus sérieusement, je me réjouis qu’il comprenne tes aspirations et s’emploie à t’aider dans ce sens. Poursuis donc ta route à ses côtés, ma fille. C’est désormais auprès de lui que tu trouveras soutien et réconfort comme c’est auprès de toi qu’il apaisera ses inquiétudes.
     Je renouvelle mes vœux de voir votre union solide comme le roc, rayonnante comme le soleil, douce comme la lune, heureuse et fructueuse comme les étoiles du ciel. Que votre chemin ne soit pas trop caillouteux. Qu’il reste bordé de vertes prairies et de fossés fleuris. Que la violette et le jasmin, la marguerite et le coquelicot, la centaurée et le myosotis embaument l’air. Que l’ombre douce du saule vous protège de l’ardeur de l’astre du jour. Qu’au bord de la rivière, sans mot dire, main dans la main, vous soyez en pleine communion l’un avec l’autre au pays de la sérénité et… de l’Amour.
Je vous embrasse ! 
                                                                                                   Guy


mardi 15 octobre 2013

Rétrospective sur 2013

Entre janvier et juin la maison a fait peau neuve.

Dans la cour, on fait un puisard. Alain, Daniel et quelques autres sont à l’œuvre.
 La Guitoune est réaménagée aussi.
 L'entrée est cloisonnée. L'atelier des Dames est rénové.
 La cuisine, rénovée, se fait plus petite pour laisser place à une salle d'eau.
Pas très grande, la salle d'eau, mais elle sera belle.

Réflexion sur la notion de travail. (Albert Jacquard - Mon Utopie)

Oui, j'ai été heureux de lire ce passage du livre d'Albert Jacquard "Mon Utopie". Car je suis souvent passé pour un doux rêveur pour ne pas dire un personnage un peu frappé de folie en prétendant ne jamais (ou presque jamais) avoir travaillé dans ma vie. Alors avoir la caution d'Albert Jacquard, c'est beaucoup mieux que tout ce que j'aurais pu imaginer, désirer, espérer !



« Pour ne pas être victimes de mots ambigus, il est préférable de réserver le mot travail aux activités qui correspondent à son étymologie, celles qui peuvent être assimilées à une torture car elles résultent d’une soumission face à une nécessité, ou face à une autorité. Et d’employer d’autres termes, par exemple le mot « activité » ou le mot « action », pour les actes que nous exécutons volontairement au nom de l’adhésion à un projet, même s’ils provoquent de la fatigue ou de la lassitude.
Avec cette convention il faut admettre que, par exemple, un instituteur, un professeur, participe à de nombreuses « activités » mais ne « travaille » que rarement. Il s’efforce d’accroître ses connaissances, d’améliorer sa compréhension, de la faire partager par ses élèves, il les aide à mieux formuler leurs interrogations, il intervient dans la construction de leurs intelligences. Mais, en fin de journée, quelle que soit la fatigue accumulée (et elle est souvent grande), il n’a pas fourni de « travail » ; il a été actif en vivant des rencontres.

dimanche 20 janvier 2013

2013



Heureuse année 2013











 



Elle est revenue, la saison des vœux. Echange de souhaits. Les meilleurs. Il ferait bon voir que je t’adresse mes pires vœux !
Cette année, j’ai réfléchi. Pour une fois, me diras-tu, ce n’est pas trop tôt !
A quoi ça sert que je te souhaite une bonne santé ?
Bien sûr, c’est ce que j’espère pour toi. Mais, hélas, je n’y peux rien.
A quoi ça sert que je te souhaite du boulot, de l’argent et toutes choses matérielles qui, certes, rendent la vie agréable mais ne sont peut-être pas les conditions du bonheur ? Je ne peux pas faire grand-chose pour toi dans ce domaine. Sinon, crois-moi, je ne me déroberais  pas.
Alors je te dis simplement : « Je pense à toi et j’e souhaite que tu penses un peu à moi aussi, de temps en temps. Je forme le vœu que tu trouves en toi le chemin de la lumière qui éclairera toutes choses de manière positive. Même lorsque tu traverseras des épreuves. Cette abeille sur la fleur de mauve, au long de la voie verte, à Rocheville, dans le Cotentin, vit aussi de lumière. Petite et modeste, elle est essentielle à la vie. Contre vents et marées, elle butine et poursuit son existence d’insecte laborieux, inlassable, infiniment utile au monde. Peut-être aussi est-elle, à sa manière, une indicatrice du chemin du bonheur. »
C’est ce chemin que je te souhaite ardemment de trouver. Mon vœu le plus cher c’est que tu voies clairement  au long de 2013 les indices qui te conduiront sur cette route.
                                                       Guy