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Cette fin d'année est propice, je veux le croire, à la manifestation du désir de donner une suite à cette entreprise balbutiante depuis trop longtemps.
Peut-être l'année 2012 me permettra-t-elle d'aller plus loin et de rencontrer mes amis !
A bientôt !

mercredi 1 février 2012

Randonnée au pays qui n'existe pas...

     Elections présidentielles 2012. Tous les candidats aspirant aux responsabilités suprêmes – ou presque – sont sur la ligne de départ. Et les promesses d'avenir meilleur de crépiter au creux de nos oreilles blasées.
    Oui, la société parfaite est pour demain, c'est sûr.
    Chacun a sa recette magique. Renouveau, changement, changement dans la continuité (on a entendu cela par le passé), plein emploi, sécurité, logement pour tous, éducation de pointe ( sans oublier – bien entendu – les enfants et les jeunes gens souffrant de handicaps variés), culture développée, droit universel à l'accès aux soins de qualité... Liberté, égalité, fraternité... Justice... Laïcité...
    Promesses.
    Rêve ? Illusion ? Chimère ?
    Tout cela me fait penser à cette société idéale – mais imaginaire – désignée en 1516 par Thomas More sous le nom d'UTOPIE. Etymologiquement : le lieu qui n'existe pas, le non-lieu.
    Rêver la société idéale, c'est un exercice intéressant, vivifiant même. Et pourtant...
    Le premier obstacle à cet exercice ne tient-il pas au fait que l'utopie n'est pas singulière mais plurielle ? Le visage de l'idéal sourit différemment, ne renvoie pas la lumière de la même façon selon qu'il est esquissé par François Hollande ou par Nicolas Sarkozy, par Jean-Luc Mélenchon ou par Marine Le Pen, par François Bayrou ou par Eva Joly.
    Il n'existe donc pas une utopie mais des utopies. Comment se mettre d'accord ?
    Si l'entente sur le but est difficile à atteindre, que dire des opinions divergentes relatives aux moyens de déjouer les contraintes de la réalité ?
    Il faut se faire une raison. L'utopie est bien le lieu qui n'existe pas. C'est tout de même une lumière, une espérance, peut-être le témoin d'un paradis perdu.
    Victor Hugo disait : « L'utopie est la vérité de demain ». C'est un phare, une lumière d'espoir. Pour Théodore Monod « c'est simplement ce qui n'a pas encore été essayé ».
    Alors essayons !
    Et ne nous privons pas de rêver l'avenir. Si la réalité est plus morose, plus contraignante, elle ne peut pas nous priver de notre liberté de penser, d'imaginer, de rêver... et de nous confronter à nos contemporains en gardant à l'esprit... qu'il faut de tout pour faire un monde !
    Notre bien le plus précieux est cette liberté conditionnée seulement par notre aptitude à respecter ceux qui pensent autrement.

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