A PROPOS DE L'UTOPIE
Les grandes utopies ont jalonné d'âge en âge notre passé. Denis Vincent revient sur la "plume" (Le Pays Briard du 3 février) de Guy Couespel à propos du débat sur les prochaines élections.
L'utopie est une générosité de l'imagination. Une aspiration de l'homme pensant, cherchant la justice, l'ordre, l'harmonie, la fraternité, etc... L'homme est pris entre une aspiration vers le Bien et la difficile condition humaine.
Les grandes cathédrales de France ont été des utopies. Le palais de Versailles est né d'une utopie. En littérature, Rabelais via Gargantua, bâtit l'abbaye utopique. L'utopie rabelaisienne n'est pas séparée de la Rédemption d'un Dieu agissant dans l'incarnation du Verbe.
L'homme seul ne peut bâtir la cité idéale. Il suit les voies du Ciel par les voies exotériques de Salut et par l'ésotérisme des symboles et des nombres. Le Paradis perdu hante l'homme. Il rêve cet âge d'or. Cette hantise se traduit dans les utopies sociales les plus proches de nous. Elles aussi ont leur paradis et sont à la recherche de leur âge d'or. Hélas, les programmes électoraux et les promesses de leurs hérauts ne sont pas des utopies. Ils répondent seulement à des urgences et à des situations très éloignées d'un imaginaire.
Réaction parue dans le Pays Briard du 10 février 2012
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