Ami visiteur, sois le bienvenu !

Cette fin d'année est propice, je veux le croire, à la manifestation du désir de donner une suite à cette entreprise balbutiante depuis trop longtemps.
Peut-être l'année 2012 me permettra-t-elle d'aller plus loin et de rencontrer mes amis !
A bientôt !

mercredi 7 mars 2012

UTOPIE... DRÔLE DE PAYS




Le 3 février dernier Le Pays Briard a publié quelques lignes de réflexion sans le titre « Randonnée au pays qui n'existe pas ».
 
Cette omission, en apparence anodine, abolit l'idée suivante : ce pays n'existe pas mais je peux y cheminer, y errer aussi. Voilà matière à méditation.
Comme le souligne Denis Vincent dans sa réponse du 10 février, l'homme est pris entre une aspiration vers le Bien et sa difficile condition.
Et là réside une matrice de l'utopie.
Utopies les cathédrales ? Certes, mais utopies réalisées.
L'abbaye de Thélème reste, quant à elle, une utopie évoquant la différence entre le droit naturel et le droit positif. La société parfaite, si elle existait, n'aurait pas besoin de lois...
L'imaginaire est assis entre deux chaises. La réalité à laquelle on cherche parfois à échapper et le rêve. Et il arrive que le rêve devienne réalité. Les deux chaises ne font plus qu'une.
Le temps pousse l'homme à s'évader de sa condition. Mais le temps prend son temps. C'est sa force. L'histoire des civilisations se développe dans un temps qui dépasse largement celui d'une génération.
Albert Jacquard en a une conscience aiguëe au soir de son existence. Il l'exprime dans son ouvrage intitulé « Mon Utopie ». Il y décrit son pays qui n'existe pas, qu'il a pourtant parcouru, délimité tout au long de son existence. Il inscrit entre ses frontières sans réalité l'espoir du lent cheminement de l'humanité rassemblée vers ce magnifique pays qui n'existe pas.

Et moi je rêve. Les dirigeants politiques ne luttent plus, individu contre individu, pour asseoir un pouvoir. Ils unissent leurs forces. Ils élèvent le débat pour conduire les peuples rassemblés vers cette terre promise si riche parce que l'utopie l'a fécondée.
Quelques sentiers d'utopie ? La prise de distance par rapport à notre époque, à nos habitudes de penser. L'ouverture à d'autres modes de voyager vers la sagesse. Le respect des religions, de toutes les religions aussi bien que de l'athéisme ou de l'agnosticisme. Ainsi trouverons-nous, par delà les divergences évidentes, les nombreux points communs si bien cachés, nombreux points de rencontre.
L'école a un rôle central à jouer au cours de ce voyage. Mais quelle école ? That is the « big » question. Grande question, en effet, qui a fait, fait et fera couler beaucoup d'encre. Mais ceci est une autre histoire.

Aucun commentaire: